Ne faire qu'un avec les murs c'est difficile.
Essayer de disparaitre lorque j'apercoit cette tête blonde c'est impossible.
Je contemple alors mes pieds qui ne disent rien.
Faire face à ce regard bleu... je manque de courage.
Comment?
Non, merci.
Un autre mouchoir?
Oui je veux bien.
Oh ne vous inquietez pas, je finirais par arrêter de pleurer bien sur, quand les larmes seront épuisées.
Mais en attendant je crois que j'aimerais mieux que vous me laissiez me noyez en paix.
Personne ne jouera les sauveteurs, je n'en veux pas.
Laissez-moi flotter sur le flot de mes sanglots.
D'un homme boulet, qui ne cesse de se plaindre. D'un homme boulet, qui ne cesse de geindre. J'ai besoin de rêver là maintenant. D'être emportée sans m'en rendre compte. J'ai besoin d'avoir peur. J'ai besoin de ne pas être sur. J'ai besoin d'éspèrer quand il n'appel pas. J'ai besoin de ressentir ce pincement au coeur quand il n'est pas là.
Je ne veux pas de cet homme égoïste qui porte des oeillères grossières. J'ai besoin qu'il me raconte les livres et la terre, les étoiles et la mer. Je ne veux pas de cet homme qui tourne autour de lui, j'ai le mal de mer.
Un homme qui me fasse oublier que je suis JE, dans mon monde.
Choisir son camp:
Etre le boureau ou la victime, être le dominant ou le dominé.
Assumer de faire souffrir ou supporter la souffrance.
Comprendre qu'on s'est trompé, et recommencer.
Se tromper, eternellement. Comprendre que la vie, sera dès à présent un vaste canular, une série d'erreurs répétées encore et encore
Ma petite yo chérie,
Je viens d'arriver à Amiens. Je m'empresse de t'écrire pour que tu saches ou j'en suis de mon voyage. Je te dirais mon amour que ce n'est pas gai de voyager en ce moment, pour aller de Chateauroux à Paris ca a bien été mais maintenant ce n'est pas drole. J'ai le train ce soir pour Abbeville, mais ca ne va pas plus loin pour aujourd'hui. L'autre nuit je n'ai pas fermé l'oeil une minute, et depuis Paris faire le voyage debout entassés comme des harengs je suis fourbu à tel point que je ne tiens plus sur mes jambes. Si tu étais venue mon petit lou, je me demande comment nous aurions fait, il y à bien des communications mais elles sont rares, et tu sais il faut jouer des coudes et pas s'occuper des voisins. HIer soir quand j'étais à Paris je regrettais presque d'être parti. Enfin aujourd'hui je reprend courage car j'éspère être là bas demain. J'ai un petit moment et je visite un peu Amiens, il n'y a plus de gare et pas mal de dégats, depuis Paris ce n'est que ruine le long de la ligne. Ce que l'on a vu dans le Berry n'est rien à coté de par ici. Ne voyant plus grand chose à te dire pour aujourd'hui, je termine mon amour chéri en posant sur tes levres mes plus doux baisers.
Roger
Chaque moment passé avec Julie est un délice. Un moment exceptionnel, j'en ressort toujours grandie.Elle sait les choses, la vie. J'aime discuter avec elle. Elle m'écoute, me comprend. Juste après la note précèdente elle m'a appelé est on s'est vue. Tout est naturel quand je suis avec Julie. Je commence un phrase, elle la finit.On ira en Irlande cet été, on l'a dit. Peut-être.
Elle me l'a dit: "Ton intuition est bonne, fonce et vis"
Mektoub.
J'aime être seule, et visiblement tout le monde s'en arrange. Je me suis insuportable en societé, j'adopte des attitudes que je ne comprend pas, et qui me sont désagréables. Cela ne m'empêche pas d'être adooooooooorable: "Oh comme elle est drôle" s'extasie-t-on. Je suis sûre que la plupart des gens qui croisent mon chemin son persuadés que je suis une joyeuse bout-en-train, un peu naïve, voire même un peu stupide. Elle ne fait que de déconner. Personne n'a jamais fait l'effort d'essayer de rentrer un peu dans mon monde. C'est pas faute d'avoir essayer de rentrer dans le leur.
Alors moi je savoure tous les moments seule.
J'observe les gens qui courent après leur bus. Je vais aux concerts seule, et personne ne me manque.
En étant seule, je suis libre.
La liberté a un prix...
